On manque trop de jus ?

En 1966, Jacques Dutronc chantait : On nous cache tout, on nous dit rien. Et il avait bien raison le Jacquot. Le pire, c’est que cela est toujours vrai.

En matière de santé, les chimistes continuent à vendre des produits dont on ne connait pas (ou ne dit pas) les conséquences sur notre organisme.

Ainsi, Lépicurien a déjà traité à deux reprises un sujet sensible. Comment expliquer la baisse constante de la qualité des spermatozoïdes ? Et si vous vous inquiétez, mes petits loups, de la baisse de la bourse, moi je m’inquiète plutôt de l’état de vos bourses… bande (si j’ose dire) de petits reproducteurs.

Une équipe américaine, dès les années 80, réalisait une analyse microscopique des éjaculats et comptait les cellules sexuelles masculines. Les chercheurs annonçaient que l’on était passé de 113 millions/ml en moyenne dans les années 1930 à 66 millions/ml en moyenne 50 ans plus tard.

Et en France ? Des études des Centre d’Etude et de Conservation des Œufs et du Sperme humains (CECOS). Une première étude montrait qu’entre 1973 et 1992, la concentration de spermatozoïdes baissait d’environ 2,1% par an chez les donneurs de sperme. Plus inquiétant, plus les hommes étaient nés récemment, moins la qualité de leur semence était bonne.

Une étude vient d’être publiée. Elle confirme qu’au cours des 30 dernières années, le  nombre de spermatozoïdes tombe de 30%. De plus ils sont moins mobiles et meurent  plus vite.

On constate également des différences significatives d’une région à l’autre. Par exemple, en Basse-Normandie, le volume de l’éjaculat est plus important. Le nombre de spermatozoïdes est élevé dans le Nord et faible dans le Sud-Ouest. Par contre, ils sont plus mobiles à Bordeaux qu’à Tours… D’où cette expression qui a toujoursg rencontré un énorme succès dans les cours de récréation : T’habites à combien de kilomètres de Tours ?

Les recherches continuent. A ce jour, on nous dit que l’on n’a pas d’explications à cette désertification constante des bourses. Est-ce dû à une élévation de la température de notre scrotum ? Quelle est l’action des produits chimiques, de l’alcool et du tabac durant la grossesse ? Et quid des aliments que nous ingérons ?

Néanmoins, une étude Danoise semble incriminer la chimie. Pour les chercheurs, les métabolites de phtalates sont associés à la diminution de la production de l’hormone mâle testostérone, les pesticides polychlorés et les agents retardateurs de flamme polybromés au cryptorchidisme.

Mona pas compté les cellules de ses amants, car quand on aime, on ne compte pas.

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