Boude pas, c’est pas ton genre !

Pour bien préparer les fêtes !!

Mes petites chattes, le cri de détresse de Laurie Blethon m’a touchée. Pour partager le drame que vit cette pauvre petite, je vous mets un extrait de sa missive :

Ma chère Mona, je dois vous avouer que, bien que les fêtes de fin d’année ne soient point encore passées, j’ai déjà fait exploser ma balance… Si çà continue, je fais faire péter les boulons de mon pèse-personne. J’ai le fessier gonflé comme une montgolfière et mon tour de taille est proche de celui d’une pissotière à six places. Ma gourmandise m’a rattrapée et les douceurs qui ont glissé si vite dans ma bouche se sont durablement figées sur mes hanches. Mes cuisses sont pleines de peau d’oranges, ce qui me rend amère. N’étant pas fortiche pour suivre un régime Dukan ou d’autre camp d’ailleurs, je fais appel à vous, vous qui avez toujours une taille de guêpe sans qu’il vous manque quoique que ce soit pour remplir la main d’un honnête homme. Vous êtes mon dernier espoir, belle Mona… Gros baisers (une remarque, Laurie : quand vous écrivez « gros baisez« , c’est une faute d’orthographe)

Avouez que c’est poignant d’amour (si j’ose dire) ; et mon cœur tendre est prêt à fondre comme une plaque de beurre sur une gazinière ; je ne pouvais rester insensible. Vous savez mes petites sœurs que Tata Mona ne vous laissera jamais tomber (et vous en abusez même des fois). Aussi j’ai cherché à vous sortir de cette mauvaise passe : vous n’envisagez pas ma chère Laurie Blethon de suivre un régime (ni de le précéder). Aussi, il vous reste à accepter votre nouvelle silhouette et vous dire que chaque bocal peut trouver son couvercle. Pour illustrer mon propos, je fais appel à un auteur du XIX° siècle, Octave Uzanne. Dans le bric-à-brac de l’amour, il écrit :

T’ai-je parlé de la Dame en question ?
Point ne crois. Femme du monde, catégorie des Célimènes.
Très jolie pour ceux qui ont la rétine conformée a la Rubens, un peu lourde pour les raffinés qui voient comme Boucher et Fragonnard. Grande, brune, forte, des yeux bruns, fiers et polissons à la fois, la bouche de tout le monde et le nez de personne. Pour le corps, une Fornarina; des épaules, des bras, un cou, des hanches à ravager un bal de sous-préfecture. Tu vois cela d’ici.

Vous voyez Laurie, toute chaussure peut trouver un pied qui l’aimera même quand c’est un bon 51 fillette. Gardez espoir, il existe sans aucun doute cet amateur de Rubens ou de Botero qui s’extasiera devant vos formes plantureuses, débordantes et gélatineuses. Mais, à l’approche des réveillons, il vous faudra être raisonnable, faute de quoi, c’est un éleveur de percheron ou pis un dresseur de pachydermes que vous devrez chercher dès le lendemain des fêtes. 

Mona pas pris un gramme en lisant la bafouille de Laurie…

1 pensée sur “Boude pas, c’est pas ton genre !”

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