C’est hard ce métier !

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« Je peux vous dire que quand je rentre du boulot, je suis complètement vidé. Mon rythme de travail frise l’inhumain. Si une relève n’arrive pas rapidement, non seulement l’industrie qui m’emploie disparaitra mais mes collègues et moi seront à mettre à la casse. Et pourtant croyez moi, je m’entretiens. Je suis un régime alimentaire très strict, je fais du sport intensément et j’ai toujours dans mon sac de petits encas comme des œufs durs et je prends régulièrement de la corne de renne et des boissons à base de serpent. Avouez que je suis un vrai pro. Mais j’en peux plus. J’espérais me marier, mais je suis tellement fatigué que je ne me vois rentrer à la maison et entamer une partie de rodéo avec ma bergère. Ah ça non, ce n’est pas possible. »

Le gars qui confie ses angoisses existentielles et professionnelles, c’est Ken Shimizu plus connu dans son milieu sous le sobriquet de Shimiken. Bien qu’âgé d’à peine 35 ans, il s’estime épuisé comme s’il il avait 70 balais. Il faut dire que ce Monsieur est une des vedettes du porno au pays du Soleil Levant. Et ses journées sont bien remplies. Jugez plutôt. Il estime avoir tourné 7500 vidéos en compagnie de 8000 partenaires en 17 ans de boulot. Et comme il tourne 2 à 3 films par jour, il devrait friser les 10.000 filles sou peu.

« En général, je couche avec deux ou trois filles quotidiennement, ce qui revient à faire l’amour environ deux heures par jour. C’est dur (si j’ose dire) comme boulot mais il faut bien que quelqu’un s’en charge » (et non décharge).

Et la situation ne va pas aller en s’améliorant car il n’y a que 70 hardeurs pour 10 000 hardeuses. Comment voulez-vous qu’on s’en sorte et ce d’autant plus que les Japonais sont de moins en moins attirés par le sexe et préfèrent se réfugier sur Internet…

Ma Chère Mona, je vous rassure. Je ne vais pas vous servir du jus de serpent mais un Chambolle Musigny Les Charmes 2009 du Domaine Amiot-Servelle. Ce 1er Cru est délicat, fin, riche en arômes de fruits rouges notamment framboise. Je suis sous le charme…

Trop de verres : nuit au violon

La musique, çà conserve. Antonio Stradivari est mort à l’âge de 93 ans en 1737 à Crémone. Luthier le plus connu au monde, il a produit environ 1.000 violons dont plus de 700 nous sont parvenus. Jouer sur un stradivarius est un privilège dont rêvent tous les solistes. A sa mort, deux de ses enfants reprirent le métier. Bien que formés par leur père et considérés comme bons professionnels, ils ne purent jamais égaler la qualité des violons de leur géniteur.

Un biochimiste américain a étudié, durant sa vie, les violons du Maître et tenté de percer le secret des Stradivarius.  

Dans une publication, il se dit persuadé que Stradivari a bénéficié de conditions particulières qui ont donné ce son si remarquable. Dans les années 1700, les forêts de Crémone furent envahies par des vers à bois. Le luthier, ayant peur de perdre ses bois précieux séchés durant des années, utilisa du borax[1]. Peu après sa mort, les larves disparurent de Lombardie et les bois ne furent plus traités.

Pour étayer sa théorie, le biochimiste fit réaliser un violon en le traitant au borax. Le résultat dépassa tous ses espoirs. Des violonistes célèbres affirmèrent que l’instrument était égal aux fameux stradivarius.

Sacrés vers. En parlant de verres, j’ai une petite envie… Allez, je sers un Chambolle Musigny 1er cru Les Charmes 2006 du Domaine Amiot-Servelle. Le nom de ce cru correspond bien à ce que l’on ressent en bouche. Aucune fausse note dans cette cuvée qui pourra encore attendre…


[1] Sel connu depuis l’antiquité pour ses qualités notamment insecticides.

Le vin… c’est maintenant ?

Vous savez que notre journal est apolitique. Mais soutenant depuis toujours la cause du vin, nous ne pouvons que nous réjouir des propos tenus par notre nouveau Président de la République. Je vous ai mis les interviews en dessous de François Hollande alors qu’il était candidat. Vous pourrez constater que l’on peut espérer enfin une décorélation entre le vin et les alcools. En effet, même si le vin contient de l’alcool, il n’est pas bu de la même manière et mérite un statut à part.

Je veux croire que le vin sera reconnu comme un produit culturel, appartenant à notre patrimoine et à notre histoire ; je vous rappelle que cette reconnaissance a déjà été enregistrée par certains de nos voisins.Nos vins ne doivent plus être reconnus par les marchés internationaux. Ils doivent être célébrés et défendus sur notre sol.

Bon Mona, pour fêter çà, je vous invite à goûter ce Chambolle-Musigny 1er Cru Les Charmes 2003 vinifié par Christian Amiot-Servelle. De la dentelle, du fruité, la civilisation quoi ! Allez Mona, deux verres je vous prie.