Cui…cuit

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De nombreux naturalistes, dont Marc Giraud tirent la sonnette d’alarme. Les oiseaux européens disparaissent par millions dans l’indifférence générale. En 30 ans, 421 millions de moineaux, hirondelles, alouettes… manquent à l’appel. On en connait les causes. Les méthodes agricoles aux mains des multinationales de la chimie détruisent systématiquement les insectes. Les oiseaux qui s’en nourrissent meurent empoisonnés ou de faim. Et c’est vrai que les plus anciens d’entre nous se souviennent qu’enfant, au moment de la rentrée scolaire, ils baladaient dans une boîte d’allumettes un hanneton. De nos jours cet insecte lourdingue est devenu plus rare qu’un cheveu blond sur le crane d’un bonze. De même, on peut rouler pendant des centaines de kilomètres sans qu’un seul moustique ne vienne s’écraser sur votre pare-brise alors que dans les années soixante, il fallait évacuer fort régulièrement des cadavres sanguinolents de minuscules bêtes ailées venues s’y suicider. Egalement, on réduit chaque année les habitats des volatiles les privant de reproduction et le lobby fort puissant des chasseurs flingue à coup de fusils de plus en plus précis les derniers gibiers volants.

Enfin, comme si cela ne suffisait pas, des études révèlent qu’une hausse des températures probable de 1.2°C éliminerait 30% des oiseaux fréquentant l’Europe.

Ma Chère Mona, une telle hécatombe devrait nous glacer d’effroi. Mais il n’en est rien. Nous assistons à leur disparition en chantant et en sifflant… Difficile d’enchainer mais le devoir nous appelle. Buvons ce vin blanc des Côtes de Bourg : Château de la Grave, Grains Fins 2013 est un original assemblage de Sémillon et Muscadelle élevé en barriques. Un vin au nez d’agrumes et de notes vanillées, une bouche fraîche, puissante.