Echange lingual

mona-malade-baiser

J’ai déjà eu l’occasion de vous entretenir du French Kiss, cette spécialité si française que le monde entier a adopté sans jamais égaler notre savoir faire. Et pourtant je vous ai informés en son temps qu’un couple de Thaïlandais avait échangé un baiser de plus de 32 heures, de quoi avoir les lèvres en sucette. Malgré cette concurrence, notre réputation reste intacte. On vient de loin pour se rouler un patin dans la capitale de notre pays.

Mais rappelez-vous, j’avais déjà attiré votre attention, l’échange buccal n’est pas sans risque et je ne parle pas du mec qui vous mord sauvagement la langue mais de l’avalanche de saloperies que nous nous nous refilons par un simple bécot amoureux. Une équipe scientifique néerlandaise affirme qu’avec un simple baiser, nous échangeons 80 millions de bactéries. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont demandé à une vingtaine de couples de se prêter à une expérience. Un membre de chaque couple absorbait un yaourt contenant des bactéries qui ne logent habituellement pas dans notre palais. Après un baiser langoureux, un prélèvement était pratiqué sur son partenaire. On retrouvait en grand nombre les bactéries chez ce dernier.

Bon, c’est intéressant que des mecs s’intéressent à notre bouche. Mais en ce qui me concerne, cette information qui ne me semble pas nouvelle ne m’empêchera pas de bouffer de la langue. Moi sans échange de salive, je prends moins mon pied quand le gars commence à explorer mes roploplos ou mon arrière boutique.

Mona toujours été sentimentale. On se refait pas.

Un bonne façon de prendre langue

C'est pas un bon coup
C’est pas un bon coup

Bon les gars, vous savez que j’ai perdu mon berlingot y a un bail et je ne compte plus le nombre de gaziers qui m’ont relevé le compteur ou si vous préférez de mecs qui ont gigoté plus ou moins longtemps entre mes superbes cannes. Aussi je me sens suffisamment expérimentée pour vous parler du baiser, non pas du simple baveux qu’on fait fait sur la joue mais du vrai french kiss, selon les Anglo-saxons, familièrement appelé chez nous patin, pelle, bécot ou baiser lingual.

Selon une étude anglaise, les femmes prennent la chose bien plus au sérieux que les gars. Comme si en bécotant, elles estimaient la qualité de reproducteur et soupesaient les chances que ce soit celui qui leur bombera un jour prochain la guérite et assurera sa descendance. Nous les gonzesses, c’est plus fort que nous, on aspire généralement à la maternité (même si je suis l’exemple vivant du contraire). Alors que vous mes chéris, c’est juste une introduction (si j’ose dire) à une bonne partie de jambes en l’air.
Selon les chercheurs près des deux tiers des femmes cassent une relation lorsque le gonze ne leur nettoie pas convenablement les chicots. Alors les gars, ne vous contentez pas d’un coup de langue ou deux avant de lui glisser votre paquet à bonheur entre ses flûtes ; suivez des cours si besoin est avant d’enfourner votre menteuse dans celle qui vous fait flamber au point de penser à la marida.

Avec le temps, le baiser reste pour Madame un testeur des rapports (si j’ose dire) de son couple.

Vous voyez mes petits chats, nous sommes toujours en train de vous jauger… Il faut que le gars, il besogne dur dans notre bec. Moi, j’aime bien que lorsque le gars il ressort sa bavarde de mon entonnoir pavé de dominos d’ivoire, il me fasse un diagnostic sur l’état de mes amygdales. Ben oui, ça rassure.

Et puis pour le même prix, je vous glisse quelques informations pratiques sur le patin : lorsque deux personnes se bécotent, elles échangent en moyenne 9 mg d’eau, 0,45 mg de sel et 0,7 mg de graisse. Sympa, non ?
Une bonne pelle à la frenchy sollicite 34 muscles du cou et du visage en brûlant 4 calories par minute alors qu’en envoyant le petit au cirque, les deux tourtereaux perdent jusqu’à 270 calories chaque heure, ce qui devrait vous encourager à faire craquer régulièrement votre sommier et même à remettre le couvert autant que faire se peut…

Mona des dents bien blanches… et vous ?

Frenchement kiss

Mona ramenant un entraineur...

Ma chère Mona, vous m’avez demandé de vous aider à être de meilleure humeur. Je vous ai déjà donné quelques pistes dans un article récent. Mais je vous avais promis quelques compléments sur le baiser.

Le sujet est délicat car les expériences, essentiellement menées par des chercheurs américains, soulignent les bienfaits du « baiser sensuel ». Il est bon de noter que dans la langue (si j’ose dire) de Shakespeare, on appelle ce baiser : « french kiss ». Aussi, bien que n’ayant aucune compétence pour vous donner des conseils médicaux, je suis bien français et à ce titre mes vues sur le baiser sont naturellement intéressantes. Qu’on se le dise !

Une expérience a été menée aux States avec des couples mariées. On a demandé à une partie d’entre eux d’augmenter le nombre de baisers quotidiens.

Il ressort de diverses études que les couples, ayant pratiqué avec plus d’assiduité le French Kiss, ont un bilan sanguin (cholestérol notamment) meilleur. Ils sont également moins stressés. Et plus fort, encore, ils perdent du poids car un baiser torride brûle beaucoup de calories. Toujours plus fort, le baiser réduit les problèmes d’ordre digestif, urinaire et dentaires[1]. Et cerise sur le gâteau (et non le gâteux), les couples qui s’embrassent beaucoup vivent plus vieux…

Qui dit baisers fréquents, dit logiquement « activité nocturne plus régulière ». Et çà c’est bon pour le cœur.

Alors, Mona, vous voulez maigrir, avoir un beau bilan sanguin, un cœur de jeune fille… embrassez et « plus si affinité ».

Vous comprenez que le sujet était délicat… mais tellement utile que j’ai jugé indispensable de vous informer sur les bienfaits d’un peu de gymnastique nocturne !

Comment çà, vous n’avez pas de petit copain actuellement ? Ne comptez pas sur moi, je tiens à préserver un rapport (si j’ose dire) purement professionnel avec vous. Mais par contre, lancez un SOS, je suis certain qu’un lecteur se proposera pour entamer une thérapie avec vous.

Tout çà m’a desséché la langue. Pour pallier à cela, je vous invite à laver deux verres pour goûter la cuvée Eos du Château de Lugagnac 2007. Un bel assemblage bordelais de Sémillon et de Sauvignon gris qui allie puissance et élégance. Un apéro idéal.


[1] L’étude ne dit pas si c’est parce qu’un baiser prolongé empêche le dépôt de la plaque dentaire. Dommage


Ma chère Mona, vous m’avez demandé de vous aider à être de meilleure humeur. Je vous ai déjà donné quelques pistes dans un article récent. Mais je vous avais promis quelques compléments sur le baiser.

Le sujet est délicat car les expériences, essentiellement menées par des chercheurs américains, soulignent les bienfaits du « baiser sensuel ». Il est bon de noter que dans la langue (si j’ose dire) de Shakespeare, on appelle ce baiser : french kiss. Aussi, bien que n’ayant aucune compétence pour vous donner des conseils médicaux, je suis bien français et à ce titre mes vues sur le baiser sont naturellement intéressantes.

Une expérience a été menée aux States avec des couples mariées. On a demandé à une partie d’entre eux d’augmenter le nombre de baisers quotidiennement.

Il ressort de diverses études que les couples ayant pratiqué avec plus d’assiduité le French Kiss, ont un bilan sanguin (cholestérol notamment) meilleur. Ils sont également moins stressés. Et plus fort, encore, ils perdant du poids car un baiser torride brûle beaucoup de calories. Toujours plus fort, le baiser réduit les problèmes d’ordre digestif, urinaire et dentaires[1]. Et cerise sur le gâteau (et non le gâteux), les couples qui s’embrassent beaucoup vivent plus vieux…

Qui dit baiser fréquents, dit logiquement activité nocturne plus régulière. Et çà c’est bon pour le cœur.

Alors, Mona, vous voulez maigrir, avoir un beau bilan sanguin, un cœur de jeune fille… embrassez et plus si affinité.

Vous comprenez que le sujet était délicat… mais tellement utile que j’ai jugé indispensable de vous inciter à cette pratique.

Comment çà, vous n’avez pas de petit copain actuellement. Ne comptez pas sur moi, je tiens à préserver un lien purement professionnel avec vous. Mais par contre, lancez un SOS, je suis certain qu’un lecteur se proposera pour entamer une thérapie avec vous.

Tout çà m’a desséché la langue. Pour pallier à cela, je vous invite à laver deux verres pour goûter la cuvée Eos du Château de Lugagnac 2007. Un bel assemblage de Sémillon et de Sauvignon gris qui allie puissance et élégance. Un apéro idéal.


[1] L’étude ne dit pas si c’est parce que un baiser prolongé empêche le dépôt de la plaque dentaire. Dommage